Colmar
Ceci fuuu rédigé il y a un mois :
Bon, mes quelques problèmes préfectoraux avec la marée chaussée m'obligent à faire rapidement une review avant de replonger tristement dans une trop longue période d’abstinence brassicole. Du coup, je vais en profiter pour boire quelques bières sorties de ma réserve dont la date de péremption était en juin de l'année dernière... Qu'à cela ne tienne, elle ne sont surement pas du genre à se déprécier avec le temps. En plus c'est la classe, j'ai le vrai verre, donc je vais boire ces deux Colmar.
Je commence par la blanche, parce qu'une blanche artisanale c'est souvent une bonne surprise, et parce que j'ai envie de boire une blanche. C'est encore moi qui choisi hein. Bon donc une fois versée dans le verre, on constate que c'est plutôt une couleur typique des blondes qui ressort, mais au bout de tant de temps de maturation, ce n'est probablement pas étonnant. Les bulles sont étonnamment fine lorsqu'elles remontent à la surface et deviennent encore plus fine lorsqu'elles restent à la surface. Le liquide est d'une limpidité rarement atteint pour une blanche, ce qui ne manque pas de créer mon étonnement, une fois de plus. Finalement ce sur-vieillissement n'est peut être pas une si mauvaise chose.
En bouche, cette bière offre une grande présence et développe abondement tous ses arômes. Je sens effectivement un goût dominant de blanche, mais avec une légère pointe de caramel, du sucre qui pourrait écœurer mais qui n’écœure pas, ce n'est pas franchement amer mais ça a quand même du caractère, enfin voilà quoi, c'est pas mauvais mais pas non plus parfait.
Ma note : 7/10
Je crois me souvenir avoir acheté ces bières fin septembre début octobre 2009 alors que je faisais les vendanges en Alsace, sur cette belle terre unique qui mêle avec passion viticulture et brassiculture. Et en plus c'était à Colmar, ça ne fait aucun doute, et même que c'était au Intermarché pas loin de là où ma tante elle habite avec mon oncle et mes cousins. Acheter de la Colmar à Colmar, voilà qui était bien inspiré. Par contre avoir attendu aussi longtemps, je dois avouer que c'est peut être un peu dommage. Donc la prochaine fois que j'y retournerais, il faudra quand même y regouter pour valider cette review qu'il faut donc prendre comme une évaluation de bière vieillit par mes soins, et ça veut tout dire, croyez moi, après un an de maturation dans ma chambre de Lille-Fives puis un an et demi dans la cave de Rouen.
Ceci fuuu rédigé il y a 3 jours :
Voilà, ma période de sevrage administrative s'étant enfin terminée sur une note positive, je peux légalement m'attaquer maintenant à la Colmar blonde. Ça sent bon, une odeur très claire et fruitée, une mousse épaisse et prometteuse, une couleur d'un jaune parfait subtilement troublé. Ça donne très envie !
En bouche la texture est douce, le goût très rond dégage une agréable saveur florale glissant vers la gorge relevée d'une pointe d’amertume proche de la perfection. C'est une bière vraiment onctueuse à la mousse crémeuse. La faiblesse de son taux d'alcool de 4,8% est peut être à l'origine de cette explosion de saveur qui se diffuse dans l'entièreté du corps avant de remonter jusqu'à la tête afin de marquer celle ci d'un grand sourire de satisfaction. Je lui trouve un équilibre assez exceptionnel dont je suis incapable de dire si la longue période de maturation que je lui ai imposé en est la raison. J'ai bien hâte de goutter cette bière fraichement sortie de sa brasserie pour comparer.
Ma note : 9/10
Si j'avais su que cette Colmar blonde était si bonne, je ne l'aurais sans doute pas concernée si longtemps avant de la boire, et je peux vous garantir que les prochaines que j'achèterais seront descendue dans le mois. J'ai comme qui dirait quelques désir inavouables de retourner me faire un petit week end en Alsace moi. Quelqu'un est chaud pour m'accompagner ?